Tu viens mon amour ?
La nuit sombre et
froide,
Elle gémit dans un
coin,
Le monde tourne,
tourne autour de nous.
Farandole des
monstres hirsutes,
Elle se revoit au
milieu de ses peluches,
Une cuillère
d'héroïne à la bouche.
Elle prie les démons
de la nuit,
seule, dans le creux
de son lit.
Ça lui susurre des
artifices,
Pour que la douleur
finisse.
Elle s'allonge à
mes côtés,
dans un élan de
joie contaminé.
Tu viens mon amour ?
La violence ne peut
plus attendre.
Tu viens mon amour ?
Nous jouerons le
jeu des vautours.
Tu viens mon
amour ?
Je veux la dernière
dose.
Tu viens mon amour ?
Je voulais le
bonheur du couteau.
Tu viens mon amour ?
Nous ferons la bête
à deux dos.
Tu viens mon amour ?
Le désastre reste à
venir, toujours à vomir.
Tu viens mon amour ?
Des murs autour des
yeux, ça détruit nos vies.
Tu viens mon amour ?
Guérilla des
alcooliques, assaut des névrotiques.
Tu viens mon amour ?
S'accrocher à la
bouteille, au pays des merveilles.
Tu viens mon amour ?
Ne plus savoir le
jour, ne plus savoir la nuit,
Tu viens mon amour ?
Nous jouerons les
amants maudits. Et les tourments s'ront interdits.
Tu viens mon amour ?
La chair est morose,
on ira cueillir la rose.
C'est encore moi...
J'ai
été coupé, je disais quelque chose (...) d'une importance
considérable.
J'ai
perdu le fil, je disais quelque chose, une chose, terriblement...
Il
a tout dit, sans pour autant dire grand chose, c'est quelque... tu ne
trouves pas ?
Il
s'agite au fond de moi le petit démon, le petit démocrate...
Des
mots qui grattent en toute servitude, en toute solitude, la
condamnation,
Dis
moi ce que j'veux entendre, avec des mots dociles, avec des mots
subtils.
J'ai
l'impression que j'me détraque pour te faire plaisir, je m'enferme.
je
me renferme, ferme-là, je ne veux plus t'entendre, sinon c'est la
fin....
J'ai
été coupé, je disais quelque chose (...) d'une importance
considérable.
Ce qu'on oublie
Dernière Danse
Les Petites Dames
Sursaut familier,
Comme une envie de
marmailler,
De procréer...
Encore une journée à
ruminer...
Les petites dames
entament un chant de mort.
La forme d'onde est
limitée,
Sur quelques détails
pinailler,
Rire inarticulé...
Étreindre ma paresse
et l'étrangler,
Elle
doit être exterminée,
Sans dessous, déraciné,
Vide, de morgue et de
fatuité.
Laisser les flots nous
submerger,
Servir les pantins
désarticulés,
Les petites dames
entament un chant de mort,
Murmure de nos joies
passées...
Mon
rêve s'est effondré,
sur
les récifs de la rationalité.
Abandonné
et libéré,
dans
les soupirs de la fécondité.
Contre la vie frelatée,
le désir c'est terminé,
Le plaisir nous lamine,
morcelé,
Dans un recoin
défragmenté.
Je
saurais t'humilier,
quoi
qu'il en coûte, harasser,
nos
prières désincarnées,
pour
narguer la société.
D'un
rebond médicalisé,
Elle
fleurait bon la fragilité.
Laisser
les foules nous dérailler,
Ultime
vibration pour la contagion.
Accroché
par le cerveau,
Une
nouvelle fois le réveil qui cogne.
Je
te cherche à côté de moi,
Mais
tu n'es pas là.
Mon
petit mélanome,
mon
petit royaume.
Je
te désire dans l'au-delà,
Vergogna,
Des
soupirs d'alcool,
Des
amitiés au vitriol.
Un
crochet par le cerveau,
Le
désert qui rogne.
Je
te cherche à côté moi,
mais
tu n'es pas là.
Ce qu'on oublie
Elle se
lave le cerveau, ceux qu'on oublie, ceux qu'on oublie...
Ce
matin en boucle, le même refrain qui doute, ceux qu'on oublie...
A cause
de toi, j'ai pleuré tout bas, ceux qu'on oublie...
A deux
heures, j'avais toujours rien compris, ceux qu'on oublie...
Un
simple coup de fil, et c'était fini, celle qu'on oublie...
Tu
étais absente, déjà partie, Seule qu'on oublie...
Des
chevaux achevés, mutilés dans un coin, ceux qu'on oublie...
Choc,
glas, glace, la faucheuse froide, celle qu'on oublie...
Elle s'est brisée, complètement morcelée, seule qu'on oublie...
Elle s'est brisée, complètement morcelée, seule qu'on oublie...
Ultime
crémation, heureusement il y a la pluie... Ceux qu'on oublie...
Du
berceau au tombeau, il n'y a qu'un saut...
Le
septième sceau, le septième sceau...
I'm
drunk, and crazy vide,
Et
liquide,
Et
livide,
Et
stupide,
Et
kétamine.
Danse
sur les cadavres !!!!
Dernière Danse
Elle
sent l'urine et le tabac froid, elle ensorcelle,
Elle me
sourit, elle est jolie,
Elle
sait qui je suis, la nuit remue les appétits,
Le
pénis se tend, pénitence, le pénis pense.
Elle
sent l'urine et le tabac froid, elle ensorcelle,
Rencontre
hasardeuse, sourire nicotine,
Elle me
sourit, mi-être, mi-lunaire, mutine.
Le
pénis se tend, pénitence, le pénis pense.
Les
visages à la dérive, sur le rivage
Dernière
ronde, sur les visages.
Elle
sent l'urine et le tabac froid, elle ensorcelle.
Bienvenue
en enfer, dépendance, le pénis pense.
Je lui
souris, haleine frelatée, nos tourments passés,
Désir
plaqué sur des solitudes périmées.
Elle
sent la cyprine, et la sueur rance, elle ensorcelle.
Le
pénis pense, pénitence, encore la violence,
Petite
princesse gémissante, alors on danse ?
Les
mains moqueuses, les mines baladeuses.
Les
visages à la dérive,
ça
délire sur les rivages,
Tu
ensorcelles, tu ensorcelles.
Dernière
chance sur le rivage,
Dernière
danse sur les visages,
Tu
ensorcelles, tu ensorcelles.
Elle
sent le cadavre et le tabac froid, elle me sourit
Les
yeux chastes, odeur de poubelle, tu es la plus belle.
Castré,
pénitence, le pénis danse.
Cancer
de mes nuits glacées, de mes nuits balafrées.
Elle
sent les arbres et la pénitence,
ça
perd le sens, dépendance
dernière
chance, dernière danse.
Heureusement
Et
la morgue
Et
ça vous prend de haut
Les
soubresauts
à
cran denté
Pistage
lumière
Exténué
Écrans
néants
Errance
Sapience
Le
Nil et Cléopâtre
Les
neuropsychiatres
Et
la paranoïa
Vision
de l'au-delà
Lentement
Naufrage
Corto
Malaise
Les
interférences
Rencontres
LSD
Des
invertébrés
Les
filles du désert
Et
les moribonds
Les
schizos vous ennuient
Nous
irons jusqu'à l'os
à
genoux
Si
tu veux être un homme
à
genoux
Et
la gangue se dissout
à
genoux
Et
ça se cogne pour un rien
à
genoux
Et
ça s'oublie dans un miroir
à
genoux
Et
n'oubliez pas de voter
à
genoux
Mais
heureusement
Ya
plein de médicaments
Et
le vent dément
Arrose
de tercian
Et
le vent violent
Achève
les patients.
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